"Les baisses dans les secteurs de la construction et de l'énergie ont été compensées par une hausse de la valeur ajoutée dans l'industrie, tandis que les services sont restés stables", a déclaré la Banque de France.

Elle a également mis à jour le taux de croissance mesuré au cours du quatrième trimestre 2023, indiquant que l'économie avait stagné. Elle avait précédemment donné une estimation de croissance de 0,2 %.

Les manifestations de grande ampleur des agriculteurs qui se sont répandues dans toute la France en janvier avant de s'arrêter la semaine dernière ont eu un impact négatif sur les secteurs des transports et de l'automobile et, dans une moindre mesure, sur les restaurants, selon l'enquête.

"Mais nous ne pensons pas que cette crise aura un impact significatif sur la croissance du trimestre et de l'année", a déclaré François Villeroy de Galhau, directeur de la banque centrale, au journal Ouest France.

Les chefs d'entreprise interrogés dans le secteur industriel se sont montrés généralement confiants quant au niveau de leur production en février, en particulier dans les secteurs de l'alimentation, de l'automobile et de l'aéronautique, tandis que les secteurs du caoutchouc, du plastique et de la métallurgie semblent promis à une nouvelle contraction.

Elle a également mis à jour le taux de croissance mesuré au cours du quatrième trimestre 2023, indiquant que l'économie a stagné à 0,0. Elle avait précédemment donné une estimation de croissance de 0,2 %.

La Banque de France prévoit une croissance annuelle proche de 0,9 % cette année, a déclaré M. Villeroy, qui a ajouté : "Dans un contexte de ralentissement général, le taux de croissance de l'économie devrait s'élever à 0,0 % :

"Dans un contexte de ralentissement général, les situations diffèrent d'un secteur à l'autre. Dans l'ensemble, les services résistent mieux que l'industrie".