L'investissement supplémentaire sera de 400 millions d'euros en 2009 et 300 millions d'euros en 2010.

Dans son plan de relance dévoilé le 4 décembre dernier, Nicolas Sarkozy avait prié la SNCF d'investir 300 millions supplémentaires par rapport à l'année 2008.

Lors d'une visite dans un centre de maintenance du TGV Est-Européen à Pantin vendredi, le président de la SNCF Guillaume Pépy a parlé de "400 millions de plus sur deux ans".

"Ces 400 millions sont dans le plan de relance mais c'est nous qui les finançons, ce qui est logique puisque nous avons fait un milliard d'euros de bénéfices l'an passé", a précisé Guillaume Pépy, qui accompagnait le Premier ministre François Fillon et le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez.

"On va faire des travaux de plus dans les gares, renouveler les rames et préparer la croissance verte car tous les sites ne sont pas encore exemplaires", a précisé Guillaume Pépy.

L'investissement de l'entreprise en 2008 s'élevait à 1,9 milliard d'euros.

Le président de la SNCF a annoncé l'embauche de 8.000 personnes dans le groupe en 2009 dont 4.500 dans le domaine ferroviaire.

En 2008, l'entreprise ferroviaire avait embauché 4.200 salariés et 5.000 en 2007.

Le groupe compte environ 220.000 salariés dont 160.000 pour la seule SNCF.

"Nous allons réserver 1.000 à 1.500 postes à des salariés qui ont perdu leur emploi et dont l'expérience dans d'autres secteurs va nous servir", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a justifié ces embauches dans une entreprise publique par le rôle moteur de la SNCF pour la croissance française.

"Il faut des emplois publics là où on sait qu'ils vont être utiles et dont on sait qu'ils vont générer demain de la croissance", a estimé François Fillon.

Clément Guillou, édité par Yves Clarisse