La rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui pourrait avoir lieu dès mercredi, est suivie avec appréhension par Washington et ses alliés, qui soupçonnent que les deux hommes discuteront de coopération militaire et pourraient s'entendre sur un accord d'échange d'armes et de technologies de défense.
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, a déclaré à l'agence de presse nationale RIA que les changements géopolitiques - "la synergie démontrée par le G20", l'expansion du bloc des pays en développement BRICS et les processus de "dédollarisation" - constituaient "un moyen de sortir des crises sans fin créées par les États-Unis".
En août, les BRICS ont décidé d'admettre l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Éthiopie, l'Égypte, l'Argentine et les Émirats arabes unis dans le but d'accélérer leurs efforts pour remanier un ordre mondial qu'ils considèrent comme dépassé.
"Bien entendu, dans ce contexte, les contacts bilatéraux sont très importants. Et la situation dans la péninsule coréenne est, bien sûr, de la plus haute importance pour la sécurité et la stabilité dans la région", a déclaré Mme Zakharova, citée par l'agence RIA.
