L'annonce, faite par le ministère de la défense biélorusse, indique que Moscou n'est pas prêt à démobiliser un renforcement militaire massif qui a alimenté les craintes d'une attaque de sa part.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré que la poursuite des exercices le rendait inquiet d'une invasion russe imminente en Ukraine. Pour aggraver les tensions, les tirs d'obus à travers la ligne qui divise les forces ukrainiennes et les séparatistes soutenus par la Russie dans le Donbass ont fortement augmenté la semaine dernière et se sont poursuivis dimanche.

La semaine dernière, les États-Unis ont averti que Moscou pourrait utiliser le regain d'agitation comme prétexte pour attaquer. La Russie a démenti à plusieurs reprises de tels plans.

Le président russe Vladimir Poutine et le président français Emmanuel Macron ont convenu lors d'un appel téléphonique de la nécessité d'une solution diplomatique à la crise.

Un conseiller présidentiel français a déclaré que des responsables de l'Ukraine, de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe devraient se rencontrer lundi.

La Russie affirme que l'Occident a fait monter les tensions en envoyant des renforts de l'OTAN en Europe de l'Est pendant la crise.

Les pays occidentaux préparent des sanctions contre les entreprises et les individus russes en cas d'invasion.