Le patient était suspecté d'être atteint du virus lorsqu'il a été traité pour la première fois dans une clinique de la ville de Gobabis, dans l'est du pays, le 16 mai. Il a ensuite été transféré à l'hôpital central de Windhoek, où il est décédé le 18 mai, a indiqué le ministère de la santé dans un communiqué.

Les résultats de laboratoire ont confirmé qu'il était atteint de la FHCC, un virus transmis par les tiques qui peut également se transmettre entre humains par contact étroit avec du sang ou des fluides corporels. Le taux de mortalité est compris entre 10 et 40 %, selon l'Organisation mondiale de la santé.

Le gouvernement a activé des comités d'urgence sanitaire afin de prévenir toute nouvelle transmission et surveille étroitement tous les contacts des personnes décédées à Gobabis et à Windhoek.

Jusqu'à présent, 27 contacts ont été identifiés, dont 24 sont des professionnels de la santé.

Endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et dans certains pays d'Asie, la FHCC se manifeste par de la fièvre, des douleurs musculaires, des vertiges, une sensibilité à la lumière et des vomissements, et peut entraîner une défaillance des organes et des hémorragies internes. Elle a été détectée pour la première fois en Crimée en 1944.

Les récentes épidémies en Afrique ont été de portée limitée. Le Sénégal a confirmé un cas de fièvre en avril.

La Namibie a enregistré six épidémies de FHCC depuis 2016, avec un total de trois décès, a déclaré le ministère de la santé.