Sur la base des prix catalogues, purement indicatifs, la transaction est estimée à 7,7 milliards de dollars au moins (environ six milliards d'euros).

Airbus a confirmé de son côté que l'accord général ("general terms agreement") signé avec China Aviation Supplies Holding Company (CAS) portait sur la fourniture de 42 avions de la famille des monocouloirs A320 et de 18 gros porteurs A330.

Certains responsables industriels européens avaient espéré que la Chine commande une centaine d'appareils à Airbus, voire davantage, au regard de la croissance rapide de l'aviation civile chinoise.

La signature de l'accord a eu lieu en présence des présidents François Hollande et Xi Jinping et du président d'Airbus Fabrice Brégier.

Avec cette visite d'Etat en Chine moins d'un an après son accession à l'Elysée, François Hollande espère poser les bases d'un rééquilibrage des échanges franco-chinois.

Pour Airbus, la signature de cet accord lève partiellement un boycott officieux des A330 décidé par Pékin après la décision de l'Union européenne d'imposer une taxe carbone aux transporteurs aériens pour compenser les émissions de CO2.

La filiale d'EADS a entamé l'an dernier des discussions afin d'étendre sa production en Chine et permettre aux compagnies aériennes chinoises d'acheter des appareils montés localement.

Terril Yue Jones à Pékin, Matthias Blamont à Paris, édité par Dominique Rodriguez