La société milanaise de prêt-à-porter de luxe a précisé que ses ventes avaient augmenté de 17% dans la région Asie Pacifique, grâce notamment à une forte contribution de la Chine entendue au sens large, englobant Hong Kong et Taïwan.

Pourtant certains de ses concurrents, comme l'allemand Hugo Boss ou le groupe français Kering avaient constaté une baisse de la demande en Chine.

Prada a fait état d'un chiffre d'affaires provisoire de 1,73 milliard d'euros au premier semestre de son exercice fiscal, légèrement inférieur au consensus qui tablait sur 1,75 milliard environ.

A périmètre comparable, Prada a enregistré un ralentissement de ses ventes de 7% sur cette période, avec un recul de 8% sur le seul premier trimestre. Moins de démarques en juillet et un ramadan tardif qui a affecté les affaires au Moyen-Orient expliquent cela, selon des analystes de Goldman Sachs.

Le groupe a ouvert cinq nouvelles boutiques dans le monde depuis le début du mois de juillet et compte poursuivre cette stratégie de croissance à l'international.

"Nous continuerons de baser notre stratégie de croissance à long terme sur le développement internationale équilibré de notre réseau de boutiques", a déclaré Patrizio Bertelli, administrateur délégué du groupe.

Le titre Prada a clôturé en baisse de 1,45% jeudi à Hong Kong avant la publication du chiffre d'affaires.

Stephen Jewkes, Constance De Cambiaire pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat