Les soldats nigériens ont annoncé mercredi dernier que le président Mohamed Bazoum avait été chassé du pouvoir, ce qui constitue le septième coup d'État dans la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 2020.

Le coup d'État a été largement condamné par les pays occidentaux, et les pays d'Afrique de l'Ouest ont imposé des sanctions à l'ancienne colonie française, appelant au rétablissement du gouvernement renversé.

"Nous pensons que le Niger et les pays de la région ont la sagesse et la capacité de trouver une solution politique à la situation actuelle", a déclaré le ministère chinois des affaires étrangères dans une déclaration écrite transmise à Reuters.

Il a également appelé les "parties concernées" à "rétablir l'ordre normal dès que possible".

"Le président Bazoum est un ami de la Chine, nous espérons que sa sécurité personnelle est garantie et que les parties concernées au Niger gèrent pacifiquement les différends par le dialogue en prenant comme point de départ les intérêts fondamentaux de la nation et du peuple", a déclaré le ministère.

Le ministère n'a pas qualifié les événements de "coup d'État" et n'a pas précisé à quels pays de la région il se référait.

Le ministère a ajouté qu'il "attachait une grande importance" à la sécurité des ressortissants chinois au Niger et qu'il leur avait demandé de "renforcer les mesures de sécurité et de prévention, (et) de se préparer à une situation d'urgence".

"Le ministère des affaires étrangères et l'ambassade de Chine au Niger continueront à maintenir une communication étroite avec les ressortissants et les institutions chinois au Niger, à fournir une protection et une assistance consulaires en temps opportun et à utiliser tous les pouvoirs pour assurer la sécurité du peuple et des biens chinois", indique le communiqué.

La Chine n'a pas confirmé s'il y avait des victimes chinoises en réponse aux questions de Reuters.