Le CAC 40 a terminé en baisse de 66,26 points, soit 2,15%, à 3.009,75 points. L'indice Eurofirst 300 des principales valeurs européennes a reculé de 14,42 points, soit 1,78%, à 796,40 points, après trois séances consécutives de gains.

Les statistiques du chômage témoignent de la persistance des difficultés économiques. Le nombre des demandeurs d'emploi en Allemagne a ainsi augmenté pour le troisième mois consécutif en janvier et cette augmentation a été la plus forte depuis mars 2005.

"Les données économiques continuent de décevoir", estime Georgina Taylor, spécialiste des marchés d'actions chez Legal & General Investment Management. "Certains jugent que cela se stabilise mais nous ce n'est pas ce que nous voyons".

Les banques ont été les principales contributrices à la baisse de l'Eurofirst, après avoir enregistré un net rebond en début de semaine.

UBS a perdu 9,74%, des intervenants évoquant une rumeur selon laquelle le groupe bancaire aurait subi au quatrième trimestre des pertes de trading d'un milliard de francs.

Lloyds Banking Group a cédé 11,79% après avoir flambé de plus de 50% la veille à la faveur des commentaires positifs de Citi et d'un apaisement des craintes concernant l'hypothèse d'une nationalisation.

Banco Santander, Barclays, Credit Suisse, Deutsche Bank et HSBC ont perdu entre 2,45% et 6,37%.

Par ailleurs, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a terminé en recul de 6,29% après avoir publié un bénéfice trimestriel en baisse, annoncé 6.000 suppressions d'emplois supplémentaires et diffusé des prévisions de chiffre d'affaires prudentes pour 2009.

Version française Gwénaëlle Barzic