Les banques italiennes sont poussées à réduire la part de leurs prêts non performants (NPL) qui représentent encore 16% du total de leurs encours trois ans après la fin de la récession.

Cette réduction passe souvent par des cessions de créances à des prix décotés. L'administrateur délégué d'UBI Bank a dit que sa banque n'était pas dans l'obligation de vendre.

Il a refusé de fixer un objectif de ratio de créances douteuses pour UBI mais il a dit qu'il était "tout à fait clair que les régulateurs souhaitaient voir un ratio à un chiffre, et non à deux chiffres, dans un délai relativement court".

(Andrea Mandala, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)