Donald Trump. Les scandales judiciaires reprennent du service dans l'entourage du Président américain. Alors que son ex-avocat et son ancien chef de campagne sont empêtrés dans des affaires plus que douteuse, Trump reste de marbre.
Concernant la guerre commerciale en revanche, il n'a toujours pas la langue dans sa poche : devant un parterre acquis à sa cause, il a rappelé avoir menacé d'imposer des droits de douanes de 25% sur l'automobile venue d'Europe. En parallèle, son Département du Commerce accuse désormais la Chine, le Canada, la Grèce, l'Inde, la Corée du Sud et la Turquie de "dumping" sur les tubes soudés en acier. 

Réserve fédérale américaine. Les investisseurs attendent de pied ferme les minutes de la Fed, ce soir à 20h, afin d'en savoir plus sur les éventuelles hausses de taux, en particulier leur nombre et leur date. Robert Kaplan, directeur de la Fed de Dallas, estime qu'il faudrait encore "trois à quatre hausses de taux supplémentaires d'un quart de point de pourcentage chacune pour atteindre la fourchette du taux neutre estimé" (entre 2,5 et 2,75%). Ce "taux neutre" ne stimulerait ni ne freinerait l'économie.

Real brésilien. Après avoir souffert, au même titre que de nombreuses devises émergentes, de la crise de la livre turque, le réal brésilien continue sa chute. Cette fois, c'est l'incertitude du scrutin présidentiel qui pèse sur la monnaie nationale, en particulier la candidature de l'ancien Président Lula. Il est le favori des sondages, mais ne pourrait vraisemblablement pas se présenter à cause d'une loi brésilienne. Le réal brésilien tombe à son plus bas niveau depuis début 2016 face au dollar.


Le real brésilien retrouve son niveau de février 2016 (Source : Bloomberg)

Brexit. La rencontre hier entre Dominic Raab et Michel Barnier n'aura pas apporté beaucoup d'éléments nouveaux au dossier. Le Brexit sera désormais négocié "en continu", afin d'atteindre un accord au plus tard début novembre. La route est encore longue !

Venezuela. La nouvelle monnaie (bolivar souverain, VES selon la nomenclature de change) est en circulation à la place de l'ancienne (bolivar fort, VEF) et la seconde phase du plan de relance économique a été lancée. Le gouvernement a dévalué de 96% sa monnaie par rapport au dollar, de façon à ce que 60 bolivars souverains équivalent à un dollar environ. Jusqu'à lundi, un billet vert s'échangeait contre 248 210 bolivars forts. Vous suivez ?