Etats-Unis. Donald Trump persiste et signe en officialisant l’embargo sur l’Iran : d’ici le 4 novembre, il exige de tous les pays l’arrêt des importations de pétrole iranien, sous peine de nouvelles sanctions, évidemment. Dans le même temps, il a encore fustigé les représailles européennes sur Twitter, son moyen de communication favori. Chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus de la guerre commerciale… Trump semble vouloir calmer le jeu avec les investissements chinois dans les sociétés américaines, ce qui fait repartir les indices à la hausse.

Chine. Affaibli par les récentes annonces de sanctions par les Etats-Unis, le yuan est à son plus bas depuis 6 mois face au dollar et les indices du pays sont dans le rouge. Le marché actions chinois subit de plein fouet les prémices de la guerre commerciale ainsi que le récent assouplissement monétaire de la Banque Populaire de Chine, entraînant les autres marchés émergents dans sa chute. Depuis janvier, le Hang Seng affiche une baisse de -3,5% contre près de -20% pour le CSI 300, tandis que le Nikkei résiste le mieux dans la région avec une perte de -1%.


Le yuan chinois s’est déprécié de 4% face au dollar depuis le début du mois de mai (Source : Bloomberg)
 
France. La confiance des consommateurs est en berne d’après l’Insee, et atteint son plus bas niveau depuis deux ans à 97 points. Les ménages sont moins optimistes quant à la situation économique générale en France, surtout concernant ses perspectives d’évolution, dont l’indicateur s’enfonce en territoire négatif. La principale explication réside dans les récentes mesures fiscales sur les retraites opérées par Emmanuel Macron.

Allemagne. La coalition est toujours aussi divisée sur la question des migrants. Une réunion de quatre heures hier entre la CDU/CSU et le SPD n’a pas abouti à une véritable issue. La crise des migrants sera au cœur des discussions lors du mini-sommet européen organisé demain et vendredi à Bruxelles.

Royaume-Uni. Tony Blair a une fois encore son mot à dire sur le Brexit : il demande expressément à Theresa May de repousser la date butoir des négociations autour de la sortie de l’Union européenne, qui devrait avoir lieu officiellement le 29 mars prochain. Les homologues européens de la chef du gouvernement britannique vont probablement lui reprocher la lenteur du processus dès demain.