Montagnes russes. Après les tensions de la semaine dernière, place à des relations plus cordiales ? Une fois de plus, Chine et Etats-Unis soufflent le chaud et le froid concernant le bras de fer engagé sur les droits douaniers. Cette fois, Washington a convié Pékin à un nouveau round de négociations. Le ministère chinois du commerce a salué l'initiative. Reste à progresser vers un compromis.

Reviens, Donald. Le Japon et le Vietnam ont à nouveau appelé les Etats-Unis à revenir dans le traité de libre-échange transpacifique, qu'ils avaient quitté en 2017. Onze signataires du "TTP", dont l'Australie et le Canada, avaient lancé en mars un appel au retour de la première économie mondial au sein du traité. Donald Trump n'avait pas fermé la porte mais souhaitait obtenir des conditions plus avantageuses que celles négociées par Barack Obama.

Accélération entrepreneuriale. Les créations d'entreprises françaises se sont reprises de 4,8% en août, après la contraction de -3,4% constatée en juillet, a indiqué l'Insee. Sur 12 mois, la dynamique reste forte avec 16,8% de hausse. Le secteur du transport et de l'entreposage, dont la livraison à domicile, s'est montré particulièrement dynamique.
 

Créations d'entreprises en France (Source Insee - Cliquer pour agrandir)

Florence, un peu moins violente. La tempête a été rétrogradée en catégorie 2 par les autorités américaines, qui s'attendent à ce qu'elle frappe les deux Caroline et la Virginie vendredi. Si les vents s'annoncent moins violents que prévu, d'importantes pluies sont attendues durant plusieurs jours, ce qui crée une sévère menace d'inondations. Des centaines de milliers de personnes ont quitté la côte.

Une guerre gérable. Barclays a amendé son scénario sur les conséquences de la guerre commerciale sino-américaine et se montre plus pessimiste que la moyenne. Son hypothèse de base est que les Etats-Unis surtaxeront la totalité des produits chinois de 20% et que Pékin répondra dans des termes identiques (la banque pense en effet que les craintes sécuritaires américaines sur les produits chinois et la politique "Made in China 2025" sont tout à fait incompatibles). Cependant, l'impact permanent ne serait que de 0,2 à 0,4% du PIB sur la durée, et plutôt de 0,2% pour les Etats-Unis. C'est aussi une des raisons pour lesquelles Barclays pense que les positions seront jusqu'au-boutistes.