Trump divise, évidemment. 55% des américains en âge de voter pensent que les révélations anonymes en provenance de la Maison Blanche sont vraies en ce qui concerne les efforts déployés par les conseillers de Donald Trump pour atténuer l'impact des décisions du Président. Les données ont été compilées par l'institut de sondage Quinnipiac University. Seuls 28% des Américains n'y croient pas. En revanche, ils ne sont que 39% à estimer que l'utilisation d'une tribune anonyme dans le 'New York Times' était la bonne solution pour divulguer les informations. 51% pensent à l'inverse que l'informateur aurait dû communiquer autrement. Autre élément intéressant, 52% des Républicains ne croient pas aux révélations, mais 27% si. Pour les anglophones, le sondage révèle beaucoup d'autres données intéressantes sur la perception de "POTUS".

Macron sous les 30%. Les temps sont durs pour Emmanuel Macron, donné à 29% d'opinions favorables dans le dernier sondage Odoxa, contre 41% en juin. "Emmanuel Macron est-il un bon président", était la question précisément posée. L'affaire Benalla et la démission de Nicolas Hulot ne sont pas étrangères à cette rentrée très compliquée, qui aura nécessairement des conséquences sur la politique de réformes conduite actuellement. 

Le lait de la discorde. Une nouvelle phase de négociations entre représentants canadiens et étasuniens sur le commerce démarre aujourd'hui. On peut même parler de nouveau round, tant les pourparlers sont tendus, même si, de part et d'autre, on s'emploie à utiliser un langage constructif dès qu'il s'agit d'évoquer les avancées obtenues. Deux pierres d'achoppement sont régulièrement citées par la presse nord-américaine : les quotas laitiers et la protection des contenus produits au Canada dans les médias. Les deux "Tru", Donald Trump et Justin Trudeau, n'ont manifestement pas l'intention de céder un pouce de terrain. Leurs négociateurs trouveront-ils un compromis.

Florence fond sur Caroline. La Caroline du Sud se prépare à l'arrivée à terre de l'Ouragan Florence, prévue jeudi matin. Fort de l'expérience des précédentes catastrophes naturelles, les autorités fédérales et locales ne veulent prendre aucun risque. Elles ont d'ores et déjà ordonné l'évacuation de plusieurs centaines de milliers de personnes. Le SCMED, qui gère la situation sur place, a publié une carte des zones les plus à risque. Florence a été classé en niveau 4, le haut de l'échelle. Les événements naturels de ce type ont d'importantes conséquences économiques.
 

Les zones à risque selon le SCEMD, en date du 11 septembre 2018 (Cliquer pour agrandir)