"Le débat sur une demande d'adhésion il y a plus d'un an venait du fait que les marchés financiers ont évolué de telle manière qu'il était difficile pour un petit pays de conserver une devise indépendante", a-t-il expliqué dans une interview à Reuters.

"Mais depuis, nous voyons les pays membres de l'euro connaître l'un après l'autre de graves difficultés. Plus récemment, ce qui se passe en Irlande. Donc les avantages d'avoir une devise différente nous apparaissent désormais moins clairs", a-t-il ajouté.

Ebranlée par la crise financière et l'effondrement de la banque en ligne Icesave, l'Islande a présenté l'année dernière sa candidature pour entrer dans l'Union européenne, après des décennies de réticence. Les négociations ont débuté en juillet.

Humeyra Pamuk, Grégory Blachier pour le service français, édité par Nicolas Delame