Le WSJ ne précise pas quelles banques et fonds spéculatifs ont été contactés par les autorités américaines.

Cette enquête déborde sur celle révélée par JPMorgan Chase ce mois-ci.

Une enquête interne de JPMorgan Chase sur ses pratiques d'embauche en Asie porte désormais sur environ 200 cas, a indiqué une source jeudi, soit bien plus que les deux affaires en Chine qui ont retenu l'attention de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américaine.

La SEC a demandé des informations sur les embauches d'un fils et d'une fille de dirigeants chinois qui auraient pu être motivées par le souci de la banque d'entretenir de bonnes relations avec les hautes sphères de Pékin pour développer ses activités en Chine.

L'enquête interne de JPMorgan est encore à un stade préliminaire et n'a pas permis d'établir pour l'heure si les quelques 200 embauches examinées pouvaient relever de népotisme, a souligné la source.

Le droit américain interdit d'embaucher un individu en vue d'en tirer un avantage ou des faveurs auprès d'un client ou d'une entreprise associée.

Sakthi Prasad, Wilfrid Exbrayat pour le service français