VIENNE, 7 juillet (Reuters) - L'avion du président bolivien Evo Morales n'a pas été fouillé par les services de sécurité autrichiens pour vérifier si Edward Snowden se trouvait à l'intérieur de l'appareil lors son escale à l'aéroport de Vienne mardi, affirme le président autrichien.

Un membre des autorités aéroportuaires est effectivement monté à bord de l'avion mais uniquement pour déterminer les raisons de l'escale après qu'eut été signalé un problème technique.

"Il n'y a pas eu d'inspection officielle", a affirmé Heinz Fischer au journal Kurier publié dimanche. "Un membre du personnel de l'aéroport est allé voir l'avion ou le pilote après l'atterrissage pour déterminer la nature du problème technique", a-t-il dit.

Ces précisions semblent destinées à apaiser la situation après les déclarations contradictoires sur la manière dont avait été traité l'appareil dans lequel Morales regagnait son pays après une visite à Moscou.

La Bolivie a émis une protestation officielle face au refus de plusieurs pays européens de lui accorder l'accès à leur espace aérien en raison de soupçons sur la présence éventuelle d'Edward Snowden dans l'avion présidentiel.

"Il n'y a pas eu de fouille scientifique. Il n'y avait aucune raison de le faire en raison du droit international. Un avion présidentiel est un territoire étranger et ne peut être fouillé", a expliqué Fischer. (Michael Shields; Pierre Sérisier pour le service français) ;))