L'assureur américain a annoncé un bénéfice ajusté de 2,17 dollars par action, contre 2,03 dollars un an plus tôt. Les analystes avaient en moyenne attendu 1,47 dollar, selon les données de Refinitiv.

Le revenu net de placement de MetLife, dont le siège est à New York, a bondi de 7% sur une base ajustée pour atteindre 5,2 milliards de dollars, grâce à des rendements plus élevés de ses placements en actions privées.

Les compagnies d'assurance du monde entier ont enregistré des rendements d'investissement en hausse au cours de l'année écoulée, les marchés continuant à rebondir après un effondrement dû à une pandémie, ce qui a permis de compenser le bond des indemnisations liées à la crise du coronavirus.

Le déploiement des vaccins devait alléger le fardeau des assureurs, mais la variante Delta, hautement infectieuse, a fait grimper les demandes d'indemnisation liées au COVID à 5,5 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de l'année dernière, soit bien plus que le total pour toute l'année 2020.

Les assureurs ont signalé un nombre plus élevé de décès liés au COVID l'année dernière qu'en 2020, où les décès concernaient principalement des personnes âgées qui ne souscrivent généralement pas d'assurance-vie.

L'unité d'assurance collective de la société a vu ses bénéfices chuter de 95 % au cours du trimestre, en raison d'une tarification défavorable de l'assurance-vie collective due à COVID-19.

Le bénéfice ajusté des activités de l'assureur aux États-Unis a chuté de 37 % pour atteindre 640 millions de dollars en raison d'une souscription défavorable, tandis que l'Asie a affiché une hausse de 19 % grâce à l'augmentation des revenus de placement.

Pour l'Amérique latine, le bénéfice ajusté a bondi à 125 millions de dollars, contre 14 millions de dollars au même trimestre de l'année précédente, en raison d'une baisse des sinistres liés au COVID.

MetLife a enregistré une perte de 196 millions de dollars sur les produits dérivés nets, en raison des variations des taux de change et de la vigueur des marchés boursiers. Ces produits dérivés sont détenus pour se couvrir contre la volatilité du marché.