Bruxelles cherche ainsi à renforcer ses relations avec Washington, qui représentent un tiers des échanges mondiaux.

Lever cette interdiction permet à l'Union européenne de montrer que cet accord est important pour elle, alors que Washington s'inquiète de se voir enfermé dans des négociations sans fin avec les 27 membres du l'Union Européenne.

"Les Etats-Unis avaient posé certaines conditions préalables au début des négociations. Nous voulons montrer que l'Europe tient ses promesses", a déclaré un diplomate européen haut placé dans le processus de négociations.

L'interdiction des importations de porcs vivants et de viande de boeuf lavée dans l'acide lactique, justifiée par des objections de l'UE sur les conditions d'élevage et d'hygiène dans la production de viande aux Etats-Unis, doit être levée le 25 février.

Une visite du commissaire européen au Commerce Karel De Gucht à Washington est prévue mardi pour mettre un point final à un rapport conjoint UE-US qui doit recommander un renforcement des négociations sur le libre-échange.

Selon les calculs de la Commission européenne, cet accord pourrait apporter 65 milliards d'euros supplémentaires par an à la croissance européenne, une hausse de 0,5% du PIB européen.

Robin Emmott, Corentin Dautreppe pour le service français, édité par Pascal Liétout