L'armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, et les forces paramilitaires de soutien rapide du pays ont commencé à se battre il y a huit semaines, provoquant une crise humanitaire majeure. Ils ont convenu d'un cessez-le-feu national de 24 heures à partir de samedi matin, ont déclaré vendredi les médiateurs américain et saoudien.

Le Soudan a déclaré jeudi qu'il avait notifié aux Nations unies que M. Perthes était persona non grata. M. Burhan avait déjà exprimé sa désapprobation à l'égard de l'envoyé.

"Le secrétaire général rappelle que la doctrine de la persona non grata ne s'applique pas au personnel des Nations unies et que son invocation est contraire aux obligations des États en vertu de la Charte des Nations unies", a déclaré vendredi le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric.

Il a précisé que M. Perthes se trouvait actuellement à Addis-Abeba.