Les contrats à terme signalent une ouverture en très léger repli à Wall Street, dont les indices ont encore battu leurs records mardi, portés par des indicateurs rassurants pour la santé de l'économie américaine.

À Paris, l'indice CAC 40 recule de 0,31% à 5.350,84 points vers 10h40 GMT. A Londres, le FTSE cède 0,08% tandis qu'à Francfort, le Dax prend 0,05%.

Le FTSEurofirst 300 cède 0,31% et le Stoxx 600 perd 0,29%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro (-0,5%) est plus particulièrement pénalisé par le repli des valeurs bancaires espagnoles, qui pèse lourdement sur la Bourse de Madrid, en recul de 2,36%.

Le roi Felipe VI d'Espagne a déploré mardi lors d'une allocution télévisée "l'attitude irresponsable" des dirigeants catalans qui ont organisé dimanche un référendum d'autodétermination malgré l'opposition de Madrid et se disent sur le point de proclamer l'indépendance de la Catalogne.

LES BANQUES RECULENT

Les tensions en Espagne pèsent sur l'ensemble du compartiment bancaire européen qui accuse l'un des plus forts replis sectoriels (-1,2%).

A Paris Société générale perd 2%, la plus forte baisse du CAC 40, BNP Paribas cède 1,6% et Crédit agricole abandonne 1,3%.

A la hausse, Publicis monte de 0,4%, porté par des spéculations de rachat par Capgemini (-0,8%) après des propos du PDG du groupe de services informatiques sur le secteur de la publicité.

La plus forte progression du SBF 120 est pour le titre Worldline qui prend encore plus de 3% après avoir bondi mardi de près de 5%, après une journée investisseurs au cours de laquelle le spécialiste des moyens de paiement a relevé tous ses objectifs d'ici à 2019.

Sur le front des indicateurs, l'indice PMI composite de la zone euro a été confirmé à 56,7 en septembre et celui des services a été revu à 55,8 contre 55,6 en première estimation. Au Royaume-Uni, l'indice PMI des services est ressorti à 53,6, légèrement au-dessus des prévisions des analystes.

LE DOLLAR SE REPLIE

Wall Street attend pour sa part l'indice ISM sur l'activité des services et l'enquête ADP sur l'emploi privé, avant le rapport officiel, qui sera publié vendredi.

Sur le marché des changes, le dollar se replie de 0,25% face à un panier de devises de référence. L'euro en profite pour s'apprécier, autour de 1,1772 dollar.

Le billet vert recule sur des conjectures voulant que Donald Trump puisse choisir un candidat relativement accommodant pour succéder à Janet Yellen à la tête de la Réserve fédérale.

La hausse des rendements obligataires s'essouffle également, le rendement des Treasuries à 10 ans retombant vers 2,31% et celui de son équivalent allemand vers 0,43%.

Du côté du pétrole, les cours du baril reculent avec le retour des craintes concernant la surabondance de l'offre mondiale.

(édité par Wilfrid Exbrayat)

par Patrick Vignal