Ses activités en Estonie ont été au cœur d'un vaste scandale de blanchiment d'argent après la découverte de quelque 200 milliards d'euros (219,5 milliards de dollars) de paiements ayant transité par le portefeuille de non-résidents de la petite succursale entre 2007 et 2015.

Six anciens employés de la succursale, identifiés uniquement par leurs prénoms, ont intentionnellement dissimulé les véritables propriétaires de fonds d'origine criminelle présumée lorsqu'ils ont transféré l'argent sur des comptes de Danske, a déclaré la procureure Maria Entsik.

L'acte d'accusation fait référence à huit crimes présumés commis en Russie, en Azerbaïdjan, en Géorgie, en Suisse, aux États-Unis et en Iran, a indiqué le bureau de Mme Entsik dans un communiqué.

Contactée par Reuters, la Danske Bank s'est refusée à tout commentaire.

La banque a plaidé coupable de complot de fraude bancaire en décembre, confisquant 2 milliards de dollars dans le cadre d'un accord avec les États-Unis et le Danemark.

Danske fait cependant toujours l'objet d'une enquête criminelle en France et de plusieurs plaintes civiles liées à l'affaire estonienne.

(1 $ = 0,9112 euro)