"Il s'agit incontestablement d'un calendrier ambitieux, mais c'est aussi un projet majeur et important pour la justice fiscale internationale", a déclaré M. Lindner lorsqu'on lui a demandé s'il était toujours favorable à cette date.

En octobre dernier, près de 140 pays sont parvenus à un accord sur un taux d'imposition minimum de 15 % pour les multinationales, afin d'empêcher des entreprises telles que Google, Amazon et Facebook de placer leurs bénéfices dans des pays à faible taux d'imposition.

Plus tôt dans la journée de vendredi, le ministre français des finances, Bruno Le Maire, a déclaré qu'il "demandait vraiment une mise en œuvre rapide" de l'accord et qu'il soutenait également l'échéance de 2023.

Ce calendrier est largement considéré comme ambitieux, notamment parce que l'administration du président américain Joe Biden peine à adopter une législation qui permettrait d'aligner le droit américain sur l'accord mondial.