Mme Yellen expliquera jeudi à l'Economic Club of Chicago que la reprise après la pandémie a été plus rapide, plus équitable et plus transformatrice que les reprises économiques précédentes, a indiqué le ministère des finances dimanche en fin de journée.

Dans un extrait de son discours, Mme Yellen cherchera à établir un contraste avec l'incapacité de l'administration Trump à adopter une législation majeure sur les infrastructures, en vantant la loi sur les infrastructures de 1 200 milliards de dollars de M. Biden, ses investissements dans les semi-conducteurs et des centaines de milliards de dollars d'allègements fiscaux pour les énergies propres.

"L'infrastructure de notre pays se détériore depuis des décennies. Sous l'administration Trump, l'idée de faire quoi que ce soit pour y remédier était un comble. Mais cette administration a tenu ses promesses", dira Mme Yellen.

Mme Yellen a déjà vanté les mérites de la législation de M. Biden en matière d'investissement, en se rendant en Caroline du Nord et à Boston ces dernières semaines, mais elle a évité les comparaisons directes avec l'ancien président Donald Trump. Elle s'exprimera à Chicago deux jours après la course à l'investiture républicaine dans le New Hampshire, où M. Trump espère porter un coup fatal à sa rivale Nikki Haley, qui a été ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies pendant les deux premières années de l'administration Trump.

L'inflation persistante a entravé les efforts de M. Biden pour gagner le crédit des électeurs pour sa gestion de l'économie, mais elle est en train de s'atténuer. Mme Yellen a déclaré qu'à mesure que les salaires augmenteront plus vite que les prix, les Américains commenceront à se sentir plus confiants sur le plan financier.

Vendredi dernier, l'enquête de l'Université du Michigan sur le moral des consommateurs pour le mois de janvier a atteint son niveau le plus élevé en deux ans et demi, reflétant une amélioration de l'humeur dans tous les groupes d'âge et de revenus.

Après son discours à Chicago, Mme Yellen se rendra à Milwaukee le 26 janvier pour visiter un centre de formation des travailleurs, financé en partie par la loi COVID-19 de M. Biden, la loi sur le plan de sauvetage américain (American Rescue Plan Act), d'un montant de 1 900 milliards de dollars.