L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA a clarifié les responsabilités individuelles dans de graves lacunes en matière de lutte contre le blanchiment d'argent observées chez Julius Baer. Ces clarifications concernaient surtout quatre managers haut placés. Dans un cas, la FINMA a ouvert une procédure d’enforcement. Dans un deuxième cas, la FINMA a renoncé à ouvrir une procédure après que la personne concernée a déclaré renoncer à l’avenir à toute position de direction dans un établissement assujetti à surveillance.

Le gendarme suisse des marchés financiers a enfin prononcé par écrit des blâmes à l'encontre de deux personnes.

La FINMA était en contact avec plus de 30 banques suisses dans le contexte de cas présumés de corruption en lien avec le groupe pétrolier vénézuélien Petróleos de Venezuela (PDVSA). Elle a alors clarifié si et dans quelle mesure les banques étaient impliquées dans ce cas et si les dispositions du droit suisse de la surveillance avaient été respectées. La FINMA a finalement ouvert cinq procédures d'enforcement pour faire le jour sur des indices concrets de violations des dispositions en matière de lutte contre le blanchiment d'argent. Deux procédures sont encore pendantes.