ROME, 5 mars (Reuters) - L'ancien président du Conseil italien, Matteo Renzi, a annoncé lundi qu'il quittait ses fonctions à la tête du Parti démocrate après la déroute électorale subie dimanche par la formation de centre gauche, tout en excluant une alliance avec les partis "extrémistes".

Luigi Di Maio, dirigeant du Mouvement 5 Etoiles (M5S) arrivé en tête des élections législatives, a jugé lundi "inévitable" que sa formation antisystème et populiste gouverne l'Italie, bien qu'il ne dispose pas de la majorité absolue.

L'une des options évoquées pourrait être une alliance avec le Parti démocrate (PD) à laquelle Matteo Renzi s'est dit hostile, plaidant pour un passage dans l'opposition.

Le PD n'est arrivé qu'en troisième position du scrutin, selon des résultats encore provisoires, derrière le M5S et la coalition de droite réunissant notamment la Ligue (extrême droite) et Forza Italia de Silvio Berlusconi. Mais aucun de ces blocs n'est en mesure de former seul un gouvernement.

Le chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, a estimé lui aussi lundi avoir "le droit et le devoir de gouverner".

Quant à Silvio Berlusconi, il a souhaité un élargissement de la coalition de droite sans préciser dans quelle direction. (Philip Pullella et Francesca Piscioneri Tangi Salaün pour le service français)