Dans son scénario macroéconomique pour 2013, Groupama AM se dit légèrement plus prudent que le consensus s'agissant de la croissance européenne et américaine, en grande partie du fait d'une vision plus négative de la fin de l'année 2012 et du premier trimestre de l'année qui vient de débuter. Toutefois, le profil de croissance reste dans les deux cas positif.

Les deux risques de nature économique qui y sont associés sont celui, positif, d'un rebond plus marqué de la croissance américaine sous l'effet d'une meilleure tenue de la consommation (effets de richesse et baisse du taux d'épargne) et, surtout, de l'investissement des entreprises dont les bilans sont à la fois robustes et « liquides », souligne Groupama AM. Cela suppose un règlement politique ordonné et rapide du volet « dépenses « de la falaise budgétaire » (quitte à reporter les vrais sujets pour plus tard...).

L'autre risque est européen et négatif : c'est celui du retour de la volatilité lié au risque souverain au sein de la zone du fait de l'absence d'une des trois conditions de poursuite de la stabilisation évoquées plus haut. Dans les deux cas, Groupama AM n'anticipe ni de risque inflationniste, ni de remontée des taux courts des banques centrales, ni enfin de réapparition d'un risque systémique propre aux secteurs bancaires, pour l'essentiel stabilisés.