ATHÈNES, 18 septembre (Reuters) - Le ministre des Finances grec a dit mardi que le déficit primaire allait être plus important que prévu cette année en raison de l'aggravation de la récession subie par le pays, tout en disant qu'Athènes respecterait les objectifs fixés par les créanciers internationaux en termes nominaux.

Yannis Stournaras a précisé que le déficit primaire, hors coûts du service de la dette, totaliserait 1,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2012, contre une précédente estimation de 1,0%.

Il a ajouté que, en termes nominaux, le budget 2012 respecterait les objectifs de déficit fixés par les créanciers du pays et ce en dépit d'une récession qui, d'ici la fin 2014, aura fait contracter d'un quart l'économie de la Grèce.

"Le budget de cette année sera bouclé à l'intérieur des limites fixées par la troïka", a déclaré Yannis Stournaras lors d'un discours.

"La récession est profonde. Voilà cinq ans que nous y sommes et, à ce jour, elle est de l'ordre de 20%. Elle devrait atteindre 25% d'ici 2014." (Harry Papachristou, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)