Nord Stream a indiqué à cette date en 2015 qu'un "objet de munitions" avait été déminé par les forces armées suédoises, sans donner plus de détails sur l'objet.

Le porte-parole de Gazprom, Sergei Kupriyanov, a déclaré lundi à la télévision publique russe qu'un engin de l'OTAN, appelé SeaFox, avait été récupéré à une profondeur d'environ 40 mètres (125 pieds) et mis en sécurité.

"Le transport de gaz, interrompu en raison de l'incident, a été rétabli", a-t-il déclaré, selon un extrait publié de son intervention télévisée.

Gazprom détient 51 % de la société suisse Nord Stream AG, qui exploite le gazoduc Nord Stream 1.

Une enquête internationale est en cours sur la rupture, découverte à la fin du mois dernier, des gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 construits par la Russie au fond de la mer Baltique.

Ces gazoducs, qui sont devenus un point chaud de la crise ukrainienne, ont laissé échapper du gaz dans la mer Baltique, au large des côtes du Danemark et de la Suède.

L'Europe soupçonne un acte de sabotage que Moscou a rapidement cherché à mettre sur le dos de l'Occident, suggérant que les États-Unis avaient tout à y gagner.