LONDRES (awp/afp) - Les prix des transports de matières premières sèches ont poursuivi leur recul la semaine dernière, et les taux des pétroliers brut ont également reculé, contrairement aux transporteurs de produits raffinés.

Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.) a fini vendredi à 830 points, au plus bas depuis plus de trois mois, contre 912 points une semaine auparavant.

"La semaine a eu du mal à démarrer, avec de nouveaux jours fériés au Royaume-Uni et en Asie. Les mines australiennes sont également peu actives, ce qui pèse sur les prix", ont noté les analystes du courtier Fearnleys.

"Cependant, après l'été, nous nous attendons à une reprise saisonnière de la demande de charbon et de minerai de fer", ce qui devrait soutenir le marché au deuxième semestre, ont-ils ajouté.

Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires "Capesize", forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 1.374 points, au plus bas depuis près de trois mois, contre 1.591 points une semaine auparavant.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie "Panamax" a terminé en baisse vendredi à 792 points, au plus bas depuis plus de sept mois et demi, contre 845 points une semaine auparavant.

Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de chauffage, etc.), a terminé à 554 points vendredi - ayant atteint jeudi 559 points, au plus haut depuis trois semaines - contre 549 points sept jours auparavant.

L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fioul lourd, a fini vendredi à 742 points contre 807 points la semaine précédente.

"Paradoxalement, les navires disponibles ne sont pas nombreux, mais la demande est tellement faible que ce sont les clients qui fixent les prix, au détriment des affréteurs", ont expliqué les analystes du courtier Howe Robinson.

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