PARIS, 29 août (Reuters) - Un total de 119 personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre des manifestations organisées en marge du sommet du G7 le week-end dernier à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) et une cinquantaine seront jugées, a annoncé jeudi le procureur de Bayonne.

Les 53 personnes concernées ont été jugées, le sont ou le seront d'ici début décembre "principalement pour des faits de participation à un groupement en vue de commettre des violences, transport ou port d'armes prohibés, violences et outrages sur personnes dépositaires de l'autorité publique", précise-t-il dans un communiqué.

Samedi, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau contre des manifestants anticapitalistes et altermondialistes venus faire entendre leur voix à Bayonne, non loin de Biarritz où les dirigeants du G7 étaient réunis pour trois jours.

Des rassemblements ont également eu lieu vendredi et samedi entre Hendaye et Irun, en Espagne.

Au total, plus de 13.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés dans la région pour prévenir tout débordement, notamment des black-blocs, en marge du sommet auquel participaient 24 chefs d'Etat et de gouvernement et dirigeants d'institutions internationales. (Elizabeth Pineau, édité par Bertrand Boucey)