PARIS, 3 juillet (Reuters) - Le député LFI-Nupes Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, a démenti dimanche sur BFM TV tout comportement déplacé envers les femmes.

"Je n'ai jamais commis ces comportements", a-t-il déclaré.

"Je nie tout ce qui pourrait s'apparentait à des gestes déplacés", a-t-il souligné, alors qu'une militante de gauche, Sophie Tissier, a annoncé sur Twitter avoir saisi dimanche le comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de La France insoumise.

Elle explique vouloir "entériner" son "témoignage attestant des comportements inacceptables d'Eric Coquerel". Elle affirme notamment avoir subi les "assauts déplacés" de l'élu en 2014 lors des universités d'été du Parti de gauche.

Eric Coquerel a dit contester ce signalement, "contradictoire dans le temps".

Dans une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche, l'élu de Seine-Saint-Denis rejetait déjà des "rumeurs infondées" et affirmait n'avoir "jamais exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport".

Eric Coquerel, élu jeudi à la tête de la commission des Finances, avait été mis en cause nommément le même jour sur RTL par la militante Rokhaya Diallo, qui déclare disposer de "plusieurs sources" sur son comportement avec les femmes.

Le comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de LFI avait ensuite publié un communiqué dans lequel il déclarait n'avoir "reçu aucun signalement". (Rédigé par Sophie Louet)