L'indice CAC 40 a terminé en hausse de 2,73% à 3.423,36 points, retrouvant son niveau de clôture de mercredi dernier, dans un volume limité de 3,48 milliards d'euros.

Les autres grandes places européennes ont également repris entre 2% et 3%: Londres a gagné 2,93% et Francfort 2,15%. Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 a rebondi de 2,83% et l'EuroFirst 300 de 2,27%. Madrid a repris 3,59% et Athènes 3,66%.

"Nous avons enchaîné de nombreuses séances de baisse et nous assistons à une phase de respiration", dit Alexandre Le Drogoff, analyste graphique chez Aurel BGC. "Les fameux 'short squeeze', qui jouaient la baisse du marché, se rachètent un petit peu."

Il estime toutefois que ce rebond n'est pas suffisant pour inverser la tendance baissière et s'attend à ce que l'indice CAC 40 vienne rapidement tester, voire enfoncer, son plus bas de l'année de 3.287 points, avant une éventuelle reprise technique.

Les bancaires, les produits de base et l'automobile, les plus attaqués pendant le recul, ont été les premiers à rebondir.

A Paris, Société générale affiche la plus forte hausse du CAC, avec un gain de 6,27% à 35,100 euros, suivie par ArcelorMittal (+5,84% à 22,575), Crédit agricole (+5,43% à 8,601) et BNP Paribas (+4,23% à 45,290). Coté automobile, Renault a pris 3,66% à 31,125 euros et PSA 3,63% à 21,560 euros.

Seul Accor (+0,02% à 22,775) a stagné. Bank of America-Merrill Lynch et Société générale ont abaissé leurs objectifs de cours après sa scission.

Club Med a bondi de 14,96% à 13,905 euros, plus forte hausse du SRD, dans un volume important, représentant 2,5% de son capital. Quelques intervenants évoquent l'éventualité d'un rachat d'actions par le chinois Fosun, qui a acquis 7,1% de Club Med mi-juin et s'est engagé à ne pas dépasser 10% tant qu'aucun autre actionnaire ne tentera de le faire.

L'euro s'est encore redressé, à 1,2646/48 dollar, après un ralentissement plus fort que prévu de la croissance dans les services aux Etats-Unis Le brut léger américain gagne 1,46 dollar à 73,59 dollars le baril.

Juliette Rouillon, édité par Cyril Altmeyer