Fidelity a légèrement réduit sa surpondération sur les actions, a annoncé le gestionnaire d'actifs dans sa lettre d'allocation d'octobre. Son allocation, qui évoluait jusqu'ici proche de son maximum (40 %), a été ramenée à 35 %. Ce mouvement s'est fait en faveur du monétaire qui est passé à 5 % du portefeuille du gestionnaire d'actifs. Cette décision tient à deux raisons. D'une part, la bonne performance des indices depuis janvier plaidait pour une prise de bénéfices.

D'autre part, cet ajustement a pour objectif de réduire l'exposition du portefeuille au risque, à l'heure où les inquiétudes s'accumulent sur le compartiment obligataire en prévision d'une remontée des taux.

Pour autant, les fondamentaux économiques ne remettent nullement en cause la conviction de Fidelity d'une reprise à l'échelle mondiale, ainsi que sa stratégie en faveur des actifs risqués. Bien au contraire. Il continue, par ailleurs, de préférer les actions américaines et japonaises aux dépens des émergents (neutre) et de la zone euro sur laquelle nous maintenons une souspondération au regard de notre allocation stratégique.