BRASILIA, 18 avril (Reuters) - La président brésilienne Dilma Rousseff a assuré lundi que le processus de destitution enclenché contre elle par les députés était injuste dans la mesure où elle n'avait rien commis qui motive pareille mesure, et elle s'est montrée résolue à se battre jusqu'au bout pour rester à son poste.

La présidente a en outre accusé lundi le vice-président Michel Temer, qui lui succédera si elle est destituée, de comploter contre elle.

Après décompte final des votes, 367 députés de la chambre basse se sont prononcés dimanche pour la destitution, 137 contre et sept se sont abstenus.

Il revient désormais au Sénat, en mai, de décider du sort de la présidente, accusée d'avoir maquillé les comptes publics pour favoriser sa réélection pour un second mandat de quatre ans en 2014. Si le Sénat décide que la procédure peut se poursuivre, Dilma Rousseff, progressivement lâchée par ses alliés ces dernières semaines, sera automatiquement suspendue. (voir ) (Anthony Boadle; Eric Faye pour le service français)