France Télécom a perdu 2% à 15,965 euros alors que Barclays a abaissé sa recommandation de Pondération en ligne à Sous-pondérer et son objectif de cours de 19,25 euros à 17,90 euros sur la valeur. Le bureau d'études souligne le manque de catalyseurs pour une hausse du titre. Le broker s'inquiète du fait que France Télécom soit l'opérateur télécoms historique européen le plus exposé à la pression sur les prix dans la téléphonie fixe.

Il s'attend également à ce que la pression sur les prix dans la téléphonie mobile se prolonge avec l'arrivée d'un quatrième opérateur et les offres « quadruple play ». L'analyste considère également que la visibilité à trois ans sur le dividende est désormais intégrée dans le cours.

Barclays s'inquiète enfin du risque significatif induit par les opérations de fusions et acquisitions. Il rappelle que France Télécom prévoit de doubler son chiffre d'affaires dans les pays émergents d'ici 2015. Selon lui, France Télécom va devoir proposer des niveaux de valorisation élevés pour pénétrer des marchés africains attrayants.

A ce sujet, France Télécom a démenti tout projet de rapprochement de Deutsche Telekom suite à l'apparition de rumeurs évoquant une telle opération. Le 25 août dernier, Deutsche Bank a franchi en hausse le seuil de 5% du capital de France Télécom. La banque allemande est ainsi devenue le deuxième actionnaire de l'opérateur français, favorisant l'apparition des rumeurs de rapprochement avec le groupe allemand. Sa participation est retombée depuis à 3,25%. «Il n'y a pas de projet de rapprochement de France Télécom et de Deutsche Telekom», a déclaré à Reuters une porte-parole de France Télécom.