La 28e réunion de la "Conférence des parties" des Nations unies sur le climat, connue sous le nom de COP28, se tiendra du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, aux Émirats arabes unis, un important producteur de pétrole.

Le programme de M. Biden n'était pas fixé, pouvait encore changer et n'était pas officiel tant qu'il n'avait pas été annoncé, ont averti ces personnes. Deux d'entre elles ont déclaré qu'aucune décision définitive n'avait été prise.

La Maison Blanche a déclaré qu'elle ne disposait d'aucune information sur les projets de voyage de M. Biden.

"Le président Biden a mené à bien le programme climatique le plus ambitieux de l'histoire, à la fois dans son pays et à l'étranger. Bien que nous n'ayons pas d'informations à communiquer pour l'instant, l'administration espère que la COP28 sera solide et productive", a déclaré un porte-parole.

Les collaborateurs de M. Biden s'efforcent d'équilibrer les demandes de temps du président dans le contexte de la guerre au Moyen-Orient et de l'épreuve de force avec la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains, au sujet des dépenses fédérales, ainsi qu'à l'approche d'une campagne présidentielle qui, selon les collaborateurs, devrait s'intensifier en janvier.

Lors de la réunion de Dubaï, des dizaines de pays prévoient de faire pression pour obtenir le premier accord mondial visant à éliminer progressivement le charbon, le pétrole et le gaz émetteurs de CO2.

Un tel accord serait un atout pour le président démocrate à l'approche de l'élection présidentielle de 2024, où de nombreux électeurs libéraux et jeunes considèrent le changement climatique comme un enjeu majeur.

L'événement permettrait également à M. Biden de rencontrer des dirigeants arabes et d'autres pays du monde pour discuter de la guerre à Gaza, après l'annulation d'un sommet prévu ce mois-ci en Jordanie. L'année dernière, le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, le roi Abdallah II de Jordanie et le président français Emmanuel Macron figuraient parmi les participants.

M. Biden a assisté aux deux sommets de la COP depuis son investiture en 2021. L'ancien président Donald Trump, un républicain qui brigue un second mandat en 2024, a fait l'impasse sur ces événements après avoir annoncé que le pays se retirerait de l'Accord de Paris, le pacte mondial de lutte contre le changement climatique. M. Biden a réintégré les États-Unis dans le pacte.

La participation de Joe Biden à la COP27 de l'année dernière en Égypte a été annoncée seulement deux semaines avant l'événement. Il y a vanté les dispositions relatives au climat de la loi sur la réduction de l'inflation qui venait alors d'être adoptée.

M. Biden n'a pas participé au sommet de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) en septembre et a été remplacé par la vice-présidente Kamala Harris.

À la question de savoir si elle participerait à la COP28, un porte-parole de Mme Harris a répondu : "Nous n'avons pas de voyage à annoncer".