WASHINGTON, 3 octobre (Reuters) - Sur la centaine de personnes susceptibles d'avoir été en contact avec le premier cas de fièvre Ebola diagnostiqué aux Etats-Unis, une cinquantaine ont été placées en observation et dix sont jugées à hauts risques, a annoncé vendredi le Dr. David Lakey, responsable des services de santé publique texans lors d'une conférence de presse.

Les autorités américaines ont annoncé mardi qu'un premier cas de fièvre Ebola avait été détecté aux Etats-Unis. Thomas Eric Duncan, qui séjournait au Liberia, a regagné le Texas le 20 septembre via Bruxelles et Washington. Il se trouve dans un état grave au Texas Health Presbyterian Hospital de Dallas.

A Washington, une conférence de presse sur le sujet a été programmée à 19h30. Elle aura lieu en présence de Lisa Monaco, conseillère du président pour la sécurité intérieure, de la secrétaire à la Santé Sylvia Burwell et du Dr. Anthony Fauci, de l'Institut national de la santé.

Un patient a par ailleurs été admis à l'hôpital universitaire Howard à Washington en raison de symptômes évoquant une contamination par le virus de la fièvre hémorragique Ebola, annonce l'établissement dans un communiqué.

L'hôpital précise que la décision a été prise afin de faire preuve de "la plus grande prudence". Ce patient, récemment revenu du Nigeria, a été placé en quarantaine et se trouve dans un état stable.

L'épidémie d'Ebola a fait 3.355 morts depuis mars en Afrique de l'Ouest, selon les dernières estimations de l'Onu et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui pourraient toutefois être largement inférieures au bilan réel. (Julie Steenhuysen et Susan Heavey; Bertrand Boucey et Jean-Philippe Lefief pour le service français)