Sept pays sont convenus il y a plusieurs mois d'injecter 3,5 milliards d'euros dans le projet pour faire face à des dépassements de coûts massifs. La signature officielle de cet accord a toutefois été retardée par les réductions de dépenses publiques et des obstacles de dernière minute chez certains acheteurs comme la Grande-Bretagne et la Turquie.

Deux sources au fait de la situation ont rapporté que ces problèmes étaient quasiment résolus alors qu'EADS est engagé dans une course contre la montre pour mettre un terme à cette longue saga avant la présentation, mercredi, de ses résultats annuels.

"La question est sur le point d'être réglée", a dit à Reuters l'une de ces sources, qui a requis l'anonymat.

EADS et Airbus Military n'ont pas souhaité faire de commentaires.

Tim Hepher, version française Gwénaelle Barzic, édité par Jean-Michel Bélot