par Greg Roumeliotis et Stephen Jewkes

E.ON a annoncé un programme de cessions pour 15 milliards d'euros d'ici à 2013 en prévision de perspectives de résultats médiocres et pour pouvoir tenir ses promesses faite à ses actionnaires en matière de dividende.

Après une mise en vente annulée cette année, E.ON cherche à nouveau à réaliser des cessions et négocie une opération d'une valeur comprise entre 300 et 350 millions d'euros, a-t-on indiqué.

La période d'exclusivité réservée à Axa et F2i prendra fin le 17 décembre, a précisé l'une des sources.

E.ON et F2i ont refusé de commenter ces informations tandis qu'Axa n'était pas disponible.

Le réseau italien d'E.ON couvre plus de 9.300 kilomètres de gazoduc desservant près de 600.000 clients. Il s'agit d'une activité réglementée, ce qui la rend intéressante pour des investisseurs à la recherche de flux de trésorerie réguliers et protégés de l'inflation.

Le titre E.ON avançait de 0,73% à 22,78 euros à 15h14 GMT, une hausse légèrement supérieure à celle du DAX qui prenait 0,39%.

E.ON avait failli vendre son réseau en février 2010 à un consortium composé de 3i Infrastructure et du fournisseur local de gaz italien Erogasmet, mais la transaction avait échoué en raison de désaccords sur le prix.

Axa Infrastructures et F2i avaient participé aux négociations mais s'étaient retirés car il n'étaient pas prêts à surpayer une acquisition, a dit à Reuters une source proche de ces sociétés.

Axa et F2i espèrent renouveler leur succès enregistré à l'été 2009 avec Enel Rete Gas, lorsqu'ils ont racheté 80% du réseau de gaz italien d'Enel pour un montant de 515,7 millions d'euros.

Florent Le Quintrec pour le service français, édité par Danielle Rouquié