(Actualisé avec nouvelle citation)

WASHINGTON, 9 avril (Reuters) - Une "décision majeure" sera prise "très rapidement", probablement d'ici la fin de la journée, après les "atrocités" commises à Douma, en Syrie, où des armes chimiques auraient été utilisées, a promis lundi Donald Trump.

Interrogé sur une éventuelle frappe militaire, le président a affirmé que "toutes les options" étaient sur la table, précisant qu'il était en discussion avec les responsables militaires américains.

Il s'agit de déterminer qui est à l'origine de cette attaque, a-t-il poursuivi lors d'une réunion de son cabinet, que ce soit la Russie, le gouvernement du président syrien Bachar al Assad, l'Iran ou les trois ensemble.

"Nous sommes profondément préoccupés que de telles choses puissent se produire. C'est une question d'humanité (...) On ne peut pas laisser faire ça", a-t-il estimé.

Prié de dire si son homologue russe Vladimir Poutine pouvait être tenu responsable, le président américain a répondu : "Il pourrait bien, oui. Et si c'est le cas, ce sera très dur".

L'opposition syrienne affirme que l'armée a eu recours samedi à des armes chimiques à Douma, dernier réduit des rebelles dans la Ghouta orientale, à l'est de Damas, faisant des dizaines de morts.

(Steve Holland, Guy Kerivel et Jean-Philippe Lefief pour le service français)