Consolidation marginale du $ (le Dollar Index ne s'effrite que de -0,1% vers 102,50).
Le $ s'effrite de -0,1% vers 1,0950, il cède -0,3% face au Franc suisse et -0,45% face au Yen (qui met fin à une correction de -3,5% en 1 semaine).

La surprise provient de la Livre qui ne gagne rien face au billet vert, alors que la BoE (Bank of England) vient de rajouter 25Pts à son directeur (5,25% désormais) et n'exclue pas d'aller plus loin.

L'euro n'a pas souffert de la chute de l'indice PMI composite HCOB de l'activité globale dans l'Eurozone: l'indice a confirmé le basculement sous la barre technique des 50.
Il perd -1,3Pt en juillet, à 48,6 contre 49,9 en juin: c'est la plus forte contraction de l'activité globale dans la zone depuis novembre 2022.

Dans l'Hexagone cette fois, l'indice HCOB PMI composite de l'activité globale de la France s'est replié de 47,2 en juin à 46,6 en juillet, signalant une accélération de la contraction dans le secteur privé en juillet.
Il s'agit d'ailleurs de la plus forte baisse de l'activité globale depuis novembre 2020.

Le repli du Dollar peut apparaître un peu étrange vu la forte tension observée sur les T-Bonds US : le '10 ans' affiche +11Pts à 4,186%, au plus haut depuis le 24 octobre 2022... et cela fait +25Pts de base en 4 séances, +30Pts depuis la réunion de la FED (et la conférence de presse du 27/07), +43Pts de base depuis le 19 juillet.
Et l'un des 'faits du jour', c'est que le '30 ans' bondit de +13Pts au contact des 4,300%, les taux hypothécaires se tendent à 7,25%, c'est un nouveau record depuis la second quinzaine d'octobre 2022.

Comme les bonnes nouvelles deviennent de mauvaises nouvelles, les 'bons chiffres' US publiés à 14H30 contribuent peut-être à cette tension : la productivité non-agricole a augmenté de 3,7% aux Etats-Unis au deuxième trimestre 2023 en rythme annualisé, selon une estimation préliminaire du Département du Travail, une progression nettement plus forte que celle attendue par les économistes.
Cette augmentation repose à la fois sur une hausse de 2,4% de la production et une réduction de 1,3% du nombre d'heures travaillées. Compte tenu d'une progression de 5,5% du salaire horaire, les coûts unitaires salariaux non-agricoles se sont accrus de 1,6%.


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