Devises : la monnaie unique européenne reste sous pression.
Les cambistes de Société Générale soulignent la persistance des risques politiques en France, où seule Marine Le Pen, candidate anti-euro revendiquée, semble facilement qualifiée pour le second tour des élections présidentielles.
Certes, le rendement de l'OAT à dix ans, l'obligation d'Etat de référence en France, est revenu de près de 1,14% le 6 février à 0,96%, signe d'une certaine détente obligataire. Du côté du Bund, de 0,47% au 1er février, le taux s'est détendu à 0,32%.
Cependant, la monnaie unique européenne peine à remonter sur le marché des devises. “Plusieurs facteurs de risque, comme la Grèce, l'élargissement du spread de la France ou encore la baisse des réserves de change en Chine incitent à la prudence”, souligne-t-on chez Saxo Banque.
D'autant que ce matin, on a appris qu'en 2016, l'Allemagne a réalisé un excédent commercial record de 252,9 milliards d'euros en 2016, ses exportations ayant augmenté de 1,2%, soit deux fois plus vite que les importations (+0,6%). “Ce qui apporte un peu plus de grain à moudre à Donald Trump et à sa thèse de manipulation du cours de l'euro”, souligne Société Générale.
Quid de l'après-midi ? “La séance sera globalement encore calme au niveau des statistiques avec la publication attendue des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis. La moyenne mobile à quatre semaines est attendue proche de 248.000”, indique Saxo Banque.
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