Jeudi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne se cherchait une tendance contre le dollar (- 0,07% à 1,0690 dollar) tout comme contre le franc suisse (+ 0,03% à 1,0646 franc). En revanche, l'euro prenait 0,34% contre le yen, tout en cédant autant contre la livre sterling.

Les cambistes de Société Générale soulignent la persistance des risques politiques en France, où seule Marine Le Pen, candidate anti-euro revendiquée, semble facilement qualifiée pour le second tour des élections présidentielles.

Certes, le rendement de l'OAT à dix ans, l'obligation d'Etat de référence en France, est revenu de près de 1,14% le 6 février à 0,96%, signe d'une certaine détente obligataire. Du côté du Bund, de 0,47% au 1er février, le taux s'est détendu à 0,32%.

Cependant, la monnaie unique européenne peine à remonter sur le marché des devises. “Plusieurs facteurs de risque, comme la Grèce, l'élargissement du spread de la France ou encore la baisse des réserves de change en Chine incitent à la prudence”, souligne-t-on chez Saxo Banque.

D'autant que ce matin, on a appris qu'en 2016, l'Allemagne a réalisé un excédent commercial record de 252,9 milliards d'euros en 2016, ses exportations ayant augmenté de 1,2%, soit deux fois plus vite que les importations (+0,6%). “Ce qui apporte un peu plus de grain à moudre à Donald Trump et à sa thèse de manipulation du cours de l'euro”, souligne Société Générale.

Quid de l'après-midi ? “La séance sera globalement encore calme au niveau des statistiques avec la publication attendue des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis. La moyenne mobile à quatre semaines est attendue proche de 248.000”, indique Saxo Banque.

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