Dernière séance de la semaine calme sur le FOREX, avec des écarts insignifiants, de l'ordre de 0,1% à 0,2% sur la parité Euro-Dollar (1E = 1,08005$) ou $/yen (+0,15% à 107,4/$).

L'euro n'a pas trop souffert du plongeon de l'indice IFO, de 85,9 en mars vers 74,3 ce mois-ci, atteignant ainsi son plus bas niveau historique alors que le consensus ne visait qu'un recul vers 80.

Aux Etats Unis, les commandes de biens durables ont chuté de -14,4% en mars (contre -12% anticipé), et ce n'est qu'un hors d'oeuvre avant un mois qui devrait voir le repli des commandes dépasser -25% en avril.

Le dernier chiffre de la semaine publié à 16H était 'moins pire que prévu' : L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a été mesuré à 71,8 points au mois d'avril (contre 89,1 en mars), alors que les économistes l'anticipaient en moyenne à 68 points.

Le point d'orgue de cette journée, c'est l'actualisation des notations de Standard & Poors qui pourrait faire basculer la dette italienne vers 'BB' (catégorie spéculative').
Mais l'Euro se retrouve une fois de plus protégé par la BCE qui a renforcé ses achats de BTP italiens ces derniers jours : elle constitue la dernière 'ligne de défense' avant que les européens s'entendent éventuellement sur un plan de sauvetage.
Le 1er round de négociations entre pays de l'UE concernant l'adoption d'un package de relance de 1.100MdsE (ce qui serait de toute façon plus de 2 fois inférieur aux sommes mises sur la table aux Etats Unis pour relancer l'activité).

Thierry Breton évoque des discussions qui pourraient se prolonger jusqu'au 15 mai, sur fond de récession sévère, avec un scénario central à -7,5%... mais possiblement -15% en cas de seconde vague de pandémie.

Copyright (c) 2020 CercleFinance.com. Tous droits réservés.