BANGUI, 13 novembre (Reuters) - Des ex-rebelles de la Séléka ont bloqué jeudi deux axes importants dans la capitale centrafricaine, Bangui, et échangé des tirs avec des soldats de la paix des Nations unies, ont rapporté des témoins.

Les miliciens, cantonnés dans un camp militaire de Bangui depuis que leur chef Michel Djotodia a été contraint d'abandonner la présidence en janvier dernier, protestent contre le projet d'envoyer certains d'entre eux en dehors de la capitale.

Des discussions sont en cours avec le gouvernement de transition pour tenter de régler cette question, a déclaré à Reuters le lieutenant commandant les unités de la Séléka dans le camp. "Si le résultat est positif, nous lèverons les barrages", a-t-il dit.

Les fusillades de la journée n'ont apparemment pas fait de victimes.

La Minusca, la mission de paix de l'Onu sur place, a dénoncé dans un communiqué les violences "qui sapent les efforts internationaux pour stabiliser le pays." (Crispin Dembassa-Kette, Guy Kerivel pour le service français)