LONDRES, 14 septembre (Reuters) - Les domestiques au service du roi Charles III alors qu'il n'était encore qu'héritier présomptif du trône britannique ont été informés qu'ils pourraient perdre leur emploi, une mesure mal accueillie par le PCS, un syndicat qui défend les intérêts des salariés des services gouvernementaux

Charles III, qui a officiellement succédé samedi à sa mère Elizabeth II va quitter Clarence House, sa résidence depuis des dizaines d'années, pour rejoindre Buckingham Palace.

Un porte-parole de Clarence a déclaré que toute activité y avait cessé et qu'un processus de consultation sur les suppressions de postes avait été enclenché.

"Si certaines suppressions de postes seront inévitables, nous nous efforçons d'identifier des solutions alternatives pour le plus grand nombre", a-t-il dit.

Selon The Guardian, jusqu'à 100 employés ont été informés qu'ils pourraient perdre leur emploi. Certains d'entre eux sont au service de Charles depuis des décennies.

Le PCS a dénoncé cette mesure qui intervient en pleine période de deuil.

"Si certains changements (...) étaient attendus, l'ampleur et la vitesse de leur annonce sont impitoyables", a dit le secrétaire général du syndicat, Mark Serwotka. (Reportage Angus MacSwan; rédigé par Nicolas Delame, édité par Kate Entringer)