KABOUL, 11 février (Reuters) - Deux journalistes en mission pour le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et des ressortissants afghans qui travaillaient avec eux ont été libérés vendredi après avoir été arrêtés plus tôt dans la journée dans la capitale Kaboul, a annoncé l'agence onusienne.

"Nous sommes soulagés de confirmer la libération à Kaboul des deux journalistes travaillant avec le HCR, ainsi que celle des ressortissants afghans travaillant avec eux", a déclaré le HCR dans un communiqué.

Les agences de l'Onu emploient des journalistes pour rendre compte de leur activité dans le monde entier.

Les craintes pour la sécurité des opposants aux taliban se sont accrues depuis le retrait des forces étrangères de l'Afghanistan et le retour au pouvoir en août dernier du groupe islamiste, provoquant la fuite de nombreux militants de la société civile et des droits des femmes.

Aucun pays ne reconnaît le gouvernement taliban, mais certains ont intensifié leurs efforts humanitaires pour tenter d'éviter une crise à la suite des sanctions et de l'arrêt des financements pour le développement de l'Afghanistan depuis que le groupe a pris le pouvoir.

Une délégation des taliban s'est rendue à Genève cette semaine pour s'entretenir avec des agences et rencontrer des responsables suisses. (Reportage rédactions de Kaboul et d'Islamabad, rédigé par Charlotte Greenfield; version française Valentine Baldassari, édité par Sophie Louet et Jean Terzian)