BAGDAD, 3 avril (Reuters) - La population déplacée de Ramadi a commencé à se réinstaller dans la ville de l'ouest de l'Irak, reprise par l'armée aux djihadistes de l'Etat islamique (EI) en décembre dernier, rapportent les autorités locales.

Environ 3.000 familles sont revenues depuis samedi dans les quartiers de la ville débarrassés des mines et explosifs laissés par l'EI, a déclaré le gouverneur de la ville, Hameed Dulaymi.

Les habitants se servent pour l'instant de générateurs car le réseau électrique de la ville n'a pas encore été réparé. L'eau est pompée dans l'Euphrate.

La reconquête de Ramadi, capitale provinciale de l'Anbar à une centaine de km à l'ouest de Bagdad, a constitué le premier succès majeur de l'armée régulière irakienne depuis sa débâcle face à l'offensive de l'EI dans le nord et l'ouest du pays il y a deux ans environ.

La plupart des habitants de la ville, qui comptait un demi-million de résidents avant la bataille, ont trouvé refuge dans des camps installés à l'ouest de Bagdad. (Maher Chmaytelli; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)