Dans une interview à paraître lundi dans Les Echos, il défend une nouvelle fois la nécessité d'un redressement des finances publiques de la France et juge que son économie bénéficie de facteurs de résilience, comme son taux d'épargne des ménages "parmi les plus élevés en Europe qui devrait jouer un rôle d'amortisseur pour la consommation."

"On peut donc raisonnablement tabler sur un redressement progressif du taux de croissance en 2013, avec une moyenne qui serait sensiblement inférieure à 1% compte tenu de l'absence d'acquis de croissance en fin d'année 2012", dit le gouverneur.

Le gouvernement a récemment abaissé de 1,2% à 0,8% sa prévision de croissance de l'économie française en 2013, parlant d'un chiffre "prudent et volontariste" quand le consensus des économistes se situe autour de 0,5% voire un peu moins dans les toutes dernières études.

Yann Le Guernigou