Depuis les premières fermetures d'école de l'Oise début mars, 2,3 millions d'arrêts de travail pour garde d'enfants ont été délivrés par l'Assurance maladie, auxquels s'ajoutent 400 000 arrêts de travail dérogatoires pour les personnes vulnérables.

Cette bascule (qui ne concerne pas les non-salariés, à savoir les travailleurs indépendants, fonctionnaires et contractuels de droit public) permet d'éviter une dégressivité brutale des indemnités journalières (de 90 % à 66 % du salaire brut) au trentième jour d'arrêt. Si le passage en activité partielle entraîne aussi une baisse de l'indemnisation des salariés (de 90 à 70 % du salaire brut), il préserve les salariés au Smic, qui continuent à percevoir 100 % de leur salaire, et les salariés dont la rémunération est maintenue par l'employeur. Mais la CFDT s'inquiète du maintien des garanties de complémentaires (santé et prévoyance), pas systématiquement assuré ou prévu par la convention collective. « Nous ne pouvons laisser perdurer une telle insécurité pouvant conduire à l'absence de droits dans une période où une couverture est plus que jamais indispensable, estime la secrétaire générale adjointe de la CFDT, Marylise Léon. La CFDT a demandé l'ouverture d'une négociation interprofessionnelle. En cas de refus de l'une des parties de s'engager, nous souhaitons que la ministre du Travail procède par ordonnance. »

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photo Réa

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